La Ville de Drummondville dévoile son plan d’intervention pour faire face à la présence de l’agrile du frêne sur son territoire

Après la confirmation récente par l’Agence canadienne d’inspection des aliments de la présence de l’agrile du frêne sur son territoire, la Ville de Drummondville dévoile sa stratégie pour faire face à cet insecte ravageur.

« Le frêne compose une part non négligeable du patrimoine arboricole urbain à Drummondville. Sur les propriétés municipales, cette essence représente environ un arbre sur huit. Nous devons donc agir de façon méthodique en nous efforçant de ralentir la progression de l’agrile et en nous assurant que les arbres abattus en milieu urbain seront remplacés. La population aura accès à toute l’information pertinente à ce sujet et, au besoin, les citoyennes et citoyens possédant des frênes pourront compter sur l’équipe d’arboriculteurs du Service des travaux publics pour les aider à prendre des décisions éclairées », indique le maire Alexandre Cusson.

Alors que l’inventaire des frênes situés sur les propriétés municipales est presque complété, la Ville doit maintenant obtenir la collaboration des citoyens, des entreprises et des institutions pour dresser un portrait complet de la présence de frênes sur l’ensemble de son territoire. Cela permettra de mieux identifier les foyers d’infestation et de lutter plus efficacement contre la propagation de l’insecte. On estime à quelques milliers le nombre total de frênes sur le territoire drummondvillois, dont au-delà de 1000 sont confirmés sur les propriétés appartenant à la Ville.

Traitement ou abattage

Deux types d’intervention sont possibles dans la lutte contre l’agrile du frêne, soit le traitement de l’arbre ou l’abattage. Les critères établis par la Ville pour déterminer quelle approche privilégier sont notamment la taille du frêne, sa localisation, son degré d’infestation et les impacts environnemental et visuel en cas d’abattage.

Pour leur part, les citoyens, les entreprises et les institutions concernés pourront également recourir, à leur convenance, au traitement ou à l’abattage de leurs frênes, en respectant la réglementation municipale.

Lieu de disposition

Les citoyens qui abattront des frênes pourront apporter les résidus de ceux-ci à l’Écocentre de la MRC de Drummond, et ce, sans frais. Ces résidus feront l’objet d’une valorisation. Pour limiter les risques de propagation de l’insecte, la Ville recommande de procéder à la coupe des arbres et au transport des résidus durant la période où l’agrile est inactif, soit entre la mi-octobre et la mi-avril.

Par ailleurs, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, l’organisme responsable en la matière, interdit de transporter hors de la zone réglementée tout produit du frêne, comme les billes, les branches et les copeaux, ainsi que toutes les essences de bois de chauffage. La zone réglementée par l’Agence couvre maintenant l’ensemble du sud-ouest du Québec, de part et d’autre du fleuve Saint-Laurent, jusque dans la grande région de Québec.

Information

La Ville de Drummondville a mis en ligne une section portant sur l’agrile du frêne. Accessible au www.drummondville.ca/agrile, elle permet d’en savoir davantage sur l’insecte et sa propagation et elle facilite l’identification des frênes et les signes d’infestation. Une carte interactive y présente l’inventaire réalisé à ce jour par la Ville.

Par ailleurs, la Ville publiera sous peu un dépliant à ce sujet et une séance publique d’information est prévue en juin.

Collaboration des propriétaires

Au moyen d’un formulaire en ligne, les propriétaires peuvent rapporter la présence d’un ou de plusieurs frênes sur leur terrain. La visite d’un arboriculteur du Service des travaux publics permettra de confirmer qu’il s’agit bien de cette essence et, s’il y a lieu, d’évaluer l’état des arbres et d’ajouter ceux-ci à l’inventaire municipal.

Il est possible d’obtenir plus de renseignements en consultant le site Web de la Ville ou en communiquant avec le Service des travaux publics à travauxpublics@drummondville.ca ou au 819 478-6572.