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Questions et réponses sur l’agrile du frêne

Vous trouverez ci-dessous plusieurs questions et réponses concernant l’agrile du frêne. Vous n’avez qu’à cliquer sur les questions pour connaître les réponses.

Informations générales

En milieu naturel, le frêne est une espèce pionnière et se retrouve à proximité des cours d’eau et des zones humides. Le frêne a donc été abondamment planté dans plusieurs villes du sud du Québec puisqu’il est très résistant aux conditions urbaines (sels de déglaçage et pollution) et pousse assez rapidement.

  • Elle a retiré le frêne de tous ses projets de plantation depuis 2008.
  • Elle plante une mixité d’essences d’arbres dans ses nouveaux aménagements.
  • Elle inventorie les arbres sur ses propriétés. Les frênes représentent environ 13 % des arbres recensés.
  • Elle a mis de l’avant un plan d’intervention visant à ralentir la progression de l’agrile du frêne et à conserver le patrimoine arboricole urbain.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), l’organisme responsable en la matière, interdit de transporter hors de la zone réglementée tout produit du frêne, comme les billes, les branches et les copeaux, ainsi que toutes les essences de bois de chauffage. La zone réglementée par l’ACIA couvre maintenant l’ensemble du sud-ouest du Québec, de part et d’autre du fleuve Saint-Laurent, jusque dans la grande région de Québec.

Par ailleurs, l’abattage des frênes est soumis à la réglementation municipale. Pour en savoir davantage à ce sujet, cliquez ici.

Identification de l'agrile

Oui, l’agrile du frêne s’attaque uniquement aux frênes. Toutes les essences de frênes peuvent en être victimes.

L’agrile du frêne peut être observé à la cime des arbres et sur le feuillage des frênes les plus exposés au soleil entre la mi-mai et la fin juillet, durant la période d’accouplement. De plus, lorsque les jeunes adultes émergent du tronc, de la mi-mai au début juin, il est possible de retrouver les insectes sur les troncs.

Propagation par l’activité humaine

Puisque les larves de l’agrile du frêne peuvent survivre plusieurs mois dans le bois d’un arbre fraîchement abattu ou d’une branche coupée, le déplacement de bois de chauffage, de branches, de copeaux de bois et d’autres résidus de bois est la principale cause d’infestation dans une nouvelle région. Respectez les consignes de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et de la Ville de Drummondville pour le déplacement des matières susceptibles de contenir l’agrile du frêne afin d’éviter la propagation de l’insecte nuisible dans une nouvelle région.

Propagation naturelle

Des recherches ont démontré que l’agrile du frêne peut voler sur une distance de quelques kilomètres. Cependant, si les frênes sont abondants, l’agrile reste généralement à proximité de l’arbre où il est né pour y pondre ses œufs et se nourrir.

L’agrile du frêne ne présente aucun danger pour l’humain. Néanmoins, quand l’agrile tue des frênes, nous perdons du même coup tous les bénéfices que ces arbres apportaient. Plusieurs avantages mesurables sur la santé, la qualité de vie et l’environnement sont liés à la présence d’arbres matures et sont mis en jeu dans la lutte contre cet insecte ravageur.

Prévention et dépistage

Le piégeage est une façon de détecter l’insecte avant que les premiers symptômes apparaissent dans les arbres. La population d’agriles doit tout de même être déjà importante pour qu’un insecte se retrouve prisonnier. Le piège attire les adultes par des odeurs et les retient avec un résidu collant.

Consultez la carte de localisation des frênes à Drummondville. Pour l’instant, elle indique principalement l’emplacement des frênes sur les propriétés municipales. Elle sera graduellement bonifiée pour inclure également les frênes situés sur les propriétés privées et les propriétés publiques autres que municipales (écoles, établissements de santé, etc.).

Surveillance et traitement

Vérifiez régulièrement le feuillage entre le mois de juin et le mois de septembre afin d’y remarquer tout changement dans la densité. Vous pouvez aussi traiter votre arbre de façon préventive, avant tout signe d’infestation, pour éviter qu’il soit attaqué.

Au Canada, quatre produits sont homologués pour le traitement : Acecap (acephate), Confidor (Imidaclopride), Ima-Jet (Imidaclopride) et TreeAzin (Azadirachtine). Le TreeAzin est toutefois le seul fabriqué à base d’un produit naturel et c’est celui qu’utilisera la Ville pour traiter les frênes sur ses propriétés.

Développé par le Service canadien des forêts (SCF), en collaboration avec BioForest Technologies, le TreeAzin doit être injecté directement dans l’arbre par un applicateur certifié, entre la mi-juin et la fin août. Le diamètre du frêne à traiter doit être d’au moins 20 cm pour recevoir le traitement.

Le traitement au TreeAzin doit être effectué tous les deux ans, pour le reste de la vie du frêne, afin de le protéger de l’agrile ou jusqu’à la mise en marché de nouvelles solutions de contrôle efficaces et sécuritaires.

Le TreeAzin peut prévenir et même freiner la progression des dommages causés par l’agrile chez les frênes en santé, si ceux-ci présentent des signes de dépérissement de la cime inférieurs à 20 %. Il est possible qu’un frêne soit infesté malgré l’absence de symptôme; c’est pourquoi il est fortement recommandé de ne pas attendre pour faire évaluer l’état de santé de vos frênes. Le traitement d’un frêne au TreeAzin augmente ses chances de survie de manière significative. Dans le contexte actuel, un frêne qui ne sera pas traité à courte échéance mourra d’ici les prochaines années.

Source : Ressources naturelles Canada

 

Pour de plus amples renseignements :

Oui, vous devez surveiller tout frêne sur votre propriété. La décision de traitement vous appartient, mais la Ville de Drummondville traite uniquement les arbres d’un diamètre de plus de 20 cm. Dès que votre jeune frêne porte des feuilles, l’agrile femelle, qui se nourrit de ces feuilles, peut pondre sur toute section de branche ou tige de 2 cm et plus. Il est tout de même conseillé de planter immédiatement un nouvel arbre afin de permettre la croissance de celui-ci avant l’abattage du frêne.

Une fois le processus de traitement lancé, vous devez le répéter tous les deux ans. De cette manière, il est possible de permettre à vos frênes de vivre encore de longues années tout en bénéficiant des bienfaits environnementaux qu’ils procurent.

Non, vous êtes responsable de vos arbres. Puisque l’insecte a été formellement identifié sur le territoire, il faut être proactif et agir dès maintenant.

Plusieurs recherches et travaux sont en cours et la Ville de Drummondville suit la situation avec beaucoup d’attention. Pour l’instant, le traitement se fait avec un insecticide. Au Canada, quatre produits sont homologués : Acecap (acephate), Confidor (Imidaclopride), Ima-Jet (Imidaclopride) et TreeAzin (Azadirachtine). Le TreeAzin est toutefois le seul fabriqué à base d’un produit naturel.

Si votre arbre ne présente aucun signe de dépérissement et possède une bonne taille, il peut être approprié de le faire traiter de façon préventive afin que vous puissiez continuer de profiter des bienfaits qu’il apporte à votre propriété. Confiez le traitement à un entrepreneur accrédité. Au besoin, contactez le Service des travaux publics pour en savoir davantage.

Lorsque des signes de dépérissement sont visibles sur votre arbre, il est généralement déjà affecté à un niveau critique sous l’écorce. À ce moment, seul un expert peut vous dire s’il est encore temps de traiter votre arbre ou s’il faut l’abattre. Dans le cas où votre arbre ne possède pas une taille qui justifie le traitement (diamètre inférieur à 20 cm), il serait préférable de le faire abattre et de le remplacer par une autre essence.

Les traitements par injection doivent être réalisés entre le 15 juin et le 31 août.

Abattage et gestion des résidus

La décision de traiter ou d’abattre les frênes appartient aux propriétaires des terrains où ils se trouvent. Plusieurs critères sont à considérer pour prendre une décision éclairée. Dans le doute, n’hésitez pas à contacter un entrepreneur qualifié ou le Service des travaux publics de la Ville. Toute intervention doit être faite en conformité avec la réglementation applicable.

Aussitôt que 20 % du feuillage de la cime est perdu ou que l’évaluateur chargé du traitement estime que votre frêne ne peut plus être traité, il est fortement recommandé de l’abattre. Cette opération permet d’éviter que les larves en développement sous l’écorce produisent de nouveaux insectes pour l’année suivante.

Il est fortement recommandé d’abattre les frênes entre la mi-octobre et la mi-avril, afin de profiter de la période durant laquelle l’agrile est inactif. Si vous devez transporter les résidus de l’arbre, que ce soit vers l’Écocentre ou vers un autre lieu situé dans la zone réglementée, il est recommandé de le faire durant cette période. Le risque que l’insecte se propage durant le transport est ainsi limité.

  • Durant la période où l’insecte est inactif (de la mi-octobre à la mi-avril), les résidus de frêne peuvent être apportés à l’Écocentre de la MRC de Drummond, situé au 5620, rue Saint-Roch Sud;
  • Durant la saison estivale, il est fortement suggéré de les conserver sur le lieu d’abattage. Dès la mi-octobre, ils peuvent être apportés à l’Écocentre.

Le transport de résidus de frêne durant l’été peut contribuer à la propagation de l’insecte, d’où la recommandation de les conserver sur le lieu d’abattage jusqu’à l’automne.

Les larves de l’agrile du frêne vivent sous l’écorce de l’arbre. En déplaçant du bois hors des zones réglementées, le risque de propagation de l’insecte augmente considérablement et, par le fait même, la dispersion de l’agrile se poursuit dans des zones non atteintes. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) impose des amendes à tous ceux qui ne respectent pas la réglementation en vigueur.

Remplacement

Sauf exception, la réglementation municipale prévoit le remplacement systématique des arbres abattus. Cliquez ici pour en savoir davantage.

Des questions subsistent?

Communiquez avec nous en composant le 311 (819 478-6550 de l’extérieur de Drummondville) ou en écrivant à 311@drummondville.ca.

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