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2 mai 2017

Au cœur des milieux humides

Le 22 mars dernier, j’assistais à une journée d’information sur les milieux humides organisée par quatre organismes des bassins versants du Centre-du-Québec — ceux de la rivière Yamaska (OBV Yamaska), de la rivière Saint-François (COGESAF), de la rivière Nicolet (COPERNIC) et de la zone Bécancour (GROBEC) — et par le Conseil régional de l’environnement (CRECQ). L’objectif de la journée est de prendre l’information, de me familiariser avec les outils présentés et de voir à « réseauter » avec différents acteurs qui se préoccupent de la gestion du territoire dans l’optique d’être bien préparé lors de l’adoption prochaine par le gouvernement du Québec d’un cadre légal spécifique pour les activités touchant nos milieux humides.

Le ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques définit ces écosystèmes comme des lieux qui constituent l’ensemble des sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol ou la composition de la végétation. Il peut donc s’agir d’étangs, de marais, de marécages ou de tourbières.

Il est mondialement reconnu que les milieux humides jouent un rôle déterminant dans le maintien de la vie sur terre, tout comme les forêts et les terres agricoles. De plus, on reconnait que les biens et services environnementaux qu’ils procurent à la société représentent un moteur pour l’économie locale, régionale, nationale et mondiale. Ils servent entre autres à :

  • Réguler les phénomènes naturels tel que la rétention, la filtration des eaux et au contrôle des inondations, réduction de l’érosion, séquestration du carbone, etc.
  • Conserver les ressources naturelles et fauniques;
  • Offrir des activités récréatives, touristiques, éducatives et scientifiques;
  • Enrichir le paysage et le patrimoine culturel.

Les milieux humides représentent environ 10% du territoire de Drummondville, il est donc essentiel pour nous d’avoir un plan d’action qui nous permet d’établir les grandes lignes de la prise en compte de cette ressource naturelle dans la gestion territoriale. Nous devons décider de ce qu’il adviendra des milieux à haut potentiel écologique et surtout de comment nous allons les préserver, tout en favorisant la croissance économique d’ici. Il est intéressant de connaitre les bonnes pratiques élaborées dans d’autres milieux, d’écouter l’expertise des gens d’ici afin de développer par la suite un plan de match à notre couleur.

Bref, si les forêts sont les poumons de la planète, les milieux humides en sont les reins et les municipalités peuvent servir de colonne vertébrale pour assurer un développement solide.

Stéphanie Lacoste

Conseillère du district 10

Mme Stéphanie Lacoste District

Stéphanie Lacoste : Conseillère municipale

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