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28 janvier 2022

La Ville salue l’octroi d’un soutien financier de la part de l’UMQ

La Ville de Drummondville se réjouit de l’obtention d’une aide financière maximale de 15 000 $ de la part de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) relativement à la contestation du décret du gouvernement du Québec concernant la déclaration d’une zone d’intervention spéciale afin de permettre l’agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET) opéré par la multinationale américaine Waste Management, à proximité de la rivière Saint-François.

 

Versé dans le cadre du Fonds municipal d’action juridique de l’UMQ, ce soutien financier des plus appréciés vient notamment soutenir la Ville dans sa défense des pouvoirs municipaux en matière d’aménagement du territoire et de protection de l’environnement.

 

« Merci à l’UMQ et à son comité exécutif de croire en notre cause. Cette contestation d’un décret du gouvernement québécois est susceptible d’avoir des impacts pour l’ensemble du milieu municipal, d’où cette aide financière. Nos motifs de contestation sont justes et légitimes », a commenté la mairesse de la Ville de Drummondville, Stéphanie Lacoste.

 

Aucune acceptabilité sociale

Rappelons que la décision unilatérale du gouvernement du Québec va complètement à l’encontre de la volonté de la population de Drummondville et de celle du conseil municipal, clairement exprimée à de nombreuses reprises. Le projet d’agrandissement de Waste Management passe outre la réglementation de zonage de la Ville, mais aussi les avis de la commission d’enquête dans le rapport d’enquête et d’audience publique du BAPE de septembre 2012, le droit de regard établi en 2016 par la MRC de Drummond, et le double référendum de 2013 effectué dans l’esprit de l’article 45 du décret de fusion 626-2004 du 23 juin 2004, entre autres.

 

« Québec permet à Waste Management d’agrandir son site d’enfouissement qui est à proximité de la rivière Saint-François, notre source d’eau potable vitale. C’est déplorable. Il faut éliminer les déchets à la source, pas les enfouir. C’est écrit en toutes lettres dans le tout récent rapport « État des lieux et la gestion des résidus ultimes », déposé par le BAPE. Ce n’est pas à la population de Drummondville de payer le prix de 25 années de laisser-aller concernant la gestion des matières résiduelles au Québec», a-t-elle ajouté.

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