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17 avril 2019

Le développement durable du manufacturier 4.0 et de la tertiarisation : un défi à la hauteur de nos entreprises

Le district 8 que je représente comprend ce qu’on a appelé le parc industriel municipal, entre le boulevard St-Joseph et le boulevard Lemire.

 

Le tissu économique de Drummondville a bien changé depuis 40 ans. Il s’est diversifié et développé. Nous entrons résolument dans une autre phase de développement et de changement. Pour faire face à la concurrence mondiale, en période de pénurie de main-d’œuvre, nos industries doivent utiliser les ressources provenant du numérique et favoriser l’automatisation des processus. Pour assurer une saine utilisation des ressources, elles envisagent de développer la symbiose industrielle : ainsi les résidus de production deviennent les matériaux de base d’une autre entreprise. Pour accompagner ces transformations, des emplois dans le secteur des services sont à créer, ce qui ouvrira de nouvelles avenues concernant le développement du secteur tertiaire.

 

Au moment où il y en a qui perd la foi en l’humanité et sa capacité de relever les auxquels nous faisons face, notamment en regard des changements climatiques, j’ai toujours foi en la capacité des hommes et des femmes d’ici de faire face aux défis qui sont devant eux : défis liés au  développement durable, au manufacturier intelligent et à la mutation de notre économie vers une qui est inspirée par l’énergie du numérique.

 

Dans les années 70, certains disaient que Drummondville était une ville à l’agonie, et voyez comme nous les avons fait mentir. Il a fallu du courage, de la lucidité de la persévérance… Il y a 5 à 8 ans, certains prophètes de l’économie annonçaient le déclin, voire la fin du manufacturier comme secteur important de l’économie, alors qu’aujourd’hui l’on constate une reprise, mais surtout une transformation du secteur par l’usage de nouvelles technologies; c’est vrai dans le domaine manufacturier, dans le monde agricole, dans l’univers du commerce tout comme dans celui des services.

 

Les entreprises ont aujourd’hui de grands défis devant eux, et l’un de ces grands défis est l’accompagnement des humains dans ces transformations.  C’est l’équilibre de l’écosystème de production qui est sollicité dans ce changement : de l’actionnaire investisseur ou propriétaire à tous ceux qui travaillent dans la sphère de la gestion comme dans celle de la production et de tous les services connexes, leur destin est inextricablement lié.

 

Les efforts ont beaucoup porté la dernière année sur l’attraction de la main d’œuvre. C’est gigantesque ce qui s’est fait par Julie Biron et son équipe de la division Attraction et développement de la main d’œuvre de la Société de développement économique de Drummondville, et par toutes les entreprises qui ont pris part à leurs missions de recrutement. Je tiens d’ailleurs à féliciter ces personnes qui travaillent dans le domaine des ressources humaines et qui font preuve, quotidiennement, de créativité. L’autre défi, c’est celui du développement de la main d’œuvre, non seulement dans son adaptation aux nouvelles technologies, mais également dans les changements que cela provoque dans notre rapport au travail, dans la place des humains au cœur des entreprises.

 

Le but de la réindustrialisation, ce ne peut pas être de faire plus et mieux sans les humains, mais bien de faire mieux avec et pour tous. C’est de cette façon que l’on construit un milieu où il fait bon vivre, travailler, s’engager. Notre rôle, à toutes et tous, est de créer du bonheur. N’est-ce pas le but ultime de développement durable : que les personnes puissent continuer de se développer, de prendre soin de leur famille, et de réaliser leurs rêves dans un environnement naturel de qualité?

M. Yves Grondin District 8

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