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Archéologie

Un passé oublié, une histoire à redécouvrir

Dans l’espoir de faire rejaillir et de conserver comme il se doit son passé historique et patrimonial, la Ville de Drummondville a procédé, en septembre 2021, à des travaux d’archéologie dans le cadre d’un projet de caractérisation du stationnement de la place d’Armes. Ces fouilles visaient à localiser et à documenter les occupations antérieures du site.

Ces travaux, guidés par une étude de potentiel archéologique réalisée en 2016, ont été effectués en prévision du réaménagement du stationnement à venir, tout en respectant le patrimoine de l’endroit.

En intégrant l’archéologie dans ses plans d’aménagement et d’urbanisme, Drummondville se donne les moyens de reconstituer les détails de son histoire, reconnaissant l’archéologie comme une composante essentielle de son patrimoine culturel.




En regard à l’occupation passée et présente du territoire par les peuples autochtones, la Ville est fière d’avoir confié ses travaux de recherches archéologiques au Bureau du Ndakina, dont l’expertise est reconnue. Le Bureau du Ndakina, issu du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (GCNWA), veille également à développer des liens étroits avec les membres de la Nation et à favoriser la pérennité des savoirs et des pratiques des W8banakiak.




Situé au cœur du centre-ville, dans le quadrilatère des rues Loring, du Pont et Heriot et du parc Woodyatt, le stationnement public de la place d’Armes est aménagé comme son nom l’indique sur le site de l’ancien champ de manœuvres militaires de la colonie, un lieu historique au passé méconnu dont l’occupation permanente remonte au début du 19e siècle, à l’époque de la fondation de la colonie de la rivière Saint-François, dont le chef-lieu sera nommé Drummondville.

Plusieurs découvertes possibles :

  • Sites saisonniers de pêche précontact (outillage, foyers, ossements d’animaux, etc.);
  • Témoins de l’utilisation du portage en vue de continuité culturelle précontact et eurocanadienne (perles de verre, de pierres ou de coquillages, pointes de projectiles, pièces d’armes à feu, articles de pêche, foyers, restes d’animaux, restes d’outils, etc.);
  • Restes organiques provenant de cultures, de jardins ou de champs (graines, restes de plantes, etc.);
  • Latrines ou dépotoirs des débuts de l’occupation coloniale anglaise (Régime anglais) ou de la fondation de Drummondville (vaisselle, reste de boucherie, outillage du quotidien);
  • Vestiges des casernes construites en 1815 (premiers bâtiments de la colonie);
  • Vestiges d’une cellule d’isolement (demande faite par Heriot en 1816);
  • Vestiges de campements temporaires construits au début de la colonie;
  • Vestiges des édifices permanents construits après le grand brasier de 1826;
  • Vestiges des bâtiments construits sur le périmètre de fouille depuis 1826;
  • Objets du quotidien (repas, chasse, pêche, loisirs, etc.);
  • Objets de culte;
  • Outils et équipement aratoire (pelles, pioches, etc.);
  • Armes à feu.

Pour découvrir ou redécouvrir l’histoire de ce site drummondvillois, des panneaux d’interprétation ont été créés pour mettre en valeur les années et périodes importantes ayant marqué cet endroit. Ces panneaux sont consultables en ligne. Il suffit de cliquer sur les onglets suivants et sur l’image du panneau dans chaque onglet pour pouvoir l’agrandir et consulter le tout en format PDF.




La Ville de Drummondville a confié à la Société d’histoire de Drummond plus de 780 objets et fragments trouvés par le Grand Conseil de la Nation Waban-aki lors des fouilles archéologiques tenues l’automne dernier, au stationnement de la place d’Armes. Ces fouilles ont permis de confirmer que l’endroit est l’un des lieux de fondation de Drummondville.

En effet, neuf sondages aléatoires ont été réalisés dans ce secteur du centre-ville considéré à fort potentiel. Ceux-ci ont révélé la présence d’un site archéologique qui a été déclaré au ministère de la Culture et des Communications. Ce site historique porte le nom de Naskategwaniganek (BlFc-3), qui signifie « au portage serpentin », le toponyme de Drummondville en aln8ba8dawaw8gan.

Artéfacts du XIXe siècle

Tous les sondages réalisés à la place d’Armes ont révélé la présence de matériel archéologique enfoui sous le stationnement. Ces objets et fragments témoignent principalement de l’occupation des lieux à la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle.

Un encrier datant du XIXe siècle en relativement bon état fait partie des découvertes, possiblement en lien avec la présence de casernes à la place d’Armes. L’histoire montre qu’une de ces casernes a été utilisée comme école par le passé. Pipe en terre cuite fine blanche, terre cuite fine blanche avec motifs, clous et briques sont aussi des exemples de fragments découverts.

Situé au cœur du centre-ville, rappelons que le stationnement public de la place d’Armes est aménagé comme son nom l’indique sur le site de l’ancien champ de manœuvres militaires de la colonie dont l’occupation permanente remonte au début du XIXe siècle, à l’époque de la fondation de la colonie de la rivière Saint-François, dont le chef-lieu sera nommé Drummondville.

La Ville de Drummondville tient à remercier le Bureau du Ndakina, issu du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (GCNWA), ainsi que la Société d’histoire de Drummond pour leur collaboration.

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