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14 juin 2017 Environnement, Général, Qualité de vie

Interdiction de nourrir les animaux dans les espaces publics : une réglementation à respecter pour leur bien-être

La Ville de Drummondville souhaite sensibiliser la population sur l’importance de respecter la réglementation municipale qui interdit de nourrir les animaux sauvages dans les espaces publics.

Selon l’article 439 du Règlement 3500 : constitue une nuisance, le fait de nourrir des mouettes ou des pigeons non domestiqués ou tout autre animal indigène ou non, vivant à l’état sauvage sur tout le territoire de la municipalité. Les mangeoires servant et conçues pour nourrir les petits oiseaux ne sont pas visées par le règlement.

Tout contrevenant à cette réglementation s’expose à une amende de 100 $.

Des effets néfastes pour les animaux

L’animal le plus susceptible d’être nourri par la population demeure le canard. Cependant, il peut être très dangereux pour l’animal de le nourrir avec des aliments qui ne font pas partie de la diète de l’animal sauvage. Voici donc quelques explications pourquoi il ne faut pas nourrir les animaux sauvages dans les espaces publics :

  1. La nourriture choisie est souvent inappropriée et leur cause des problèmes de santé:
    • Le pain ne fait pas partie de la diète du canard et pourtant, c’est le premier aliment choisi par les humains;
    • Le pain, riche en glucides (amidon) est indigeste pour les canards et cause la malnutrition en plus d’augmenter les risques de développer le syndrome de l’aile d’ange, ce qui les empêche de voler.
  1. Nourrir les animaux sauvages dérègle leur instinct et élève la mortalité:
    • Nourrir les canards crée une dépendance aux humains et supprime leur instinct naturel pour chercher de la nourriture afin de survivre. Puisque cela s’effectue sur une base irrégulière, cela expose les canards à la malnutrition et à la disette;
    • En étant nourris par les humains, les canards perdent leur instinct de migration, mais leur corps n’est pas adapté aux températures hivernales. Il en découle donc une mortalité accrue.
  1. La surpopulation de canards favorise la transmission de maladie au sein de la population faunique:
    • L’attroupement de canards engendré au site où ils sont nourris amène une plus grande concentration d’excréments et expose les oiseaux aux pathogènes qu’ils contiennent.
  1. La surpopulation de canards augmente le risque pour la santé humaine:
    • Ce même attroupement au site amène également une concentration de pathogènes dans l’eau favorisant ainsi la propagation de ceux-ci aux humains.

En plus du canard, la Ville rappelle également aux citoyens de ne pas nourrir les marmottes, les ratons-laveurs, les moufettes, les écureuils et les lièvres, entre autres.

La Ville invite donc la population à bien vouloir respecter cette réglementation afin de contribuer à harmoniser la cohabitation entre la population et les animaux sauvages dans les espaces publics.

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