3 septembre 2024 Général
Financement des infrastructures
Malgré la bonne nouvelle du renouvellement du Programme de Transfert pour les Infrastructures d’Eau et Collectives du Québec (TECQ) qui a été confirmée en juillet dernier par le gouvernement du Québec, les membres du conseil municipal de la Ville de Drummondville ont adopté en séance publique ce soir une demande officielle de bonification des sommes provenant du gouvernement fédéral pour le programme 2024-2028.
En effet, des défis persistent pour répondre aux besoins urgents et maximiser les bénéfices de cet outil financier clé pour les infrastructures municipales. La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, demande donc que le gouvernement fédéral bonifie son financement pour compenser l’augmentation des coûts observée ces dernières années et soutenir adéquatement les projets d’infrastructures essentiels.
« Bien qu’il faille saluer la bonification de la part du gouvernement du Québec, qui a investi les sommes prévues, la contribution fédérale, elle, a été réduite de 338 millions de dollars pour l’ensemble du Québec, portant la diminution totale de l’enveloppe à environ 30 % par rapport à la période précédente. Cette réduction affecte directement la capacité de notre ville à réaliser des projets, ralentissant ainsi la réduction du déficit de maintien d’actif que nous mettons en place », a exprimé la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste.
Soulignons que concrètement, entre la coupure du gouvernement fédéral et l’inflation importante des dernières années, Drummondville se voit dans l’obligation de gérer un manque à gagner de près de 10 M$ sur la période. Ce montant aurait pu servir à plusieurs projets, notamment, la réfection d’infrastructures de traitement d’eau et d’égouts, l’ajout d’infrastructures afin de répondre aux exigences des différents ministères, ou à la réalisation de projets de toutes sortes afin d’être plus résilients face aux changements climatiques.
Par ailleurs, en 2023, le déficit de maintien d’actif dans les infrastructures municipales d’eau au Québec atteignait 45 milliards de dollars, contre 38 milliards en 2022, illustrant une tendance inquiétante liée à un financement insuffisant. Alors que les coûts de construction ont augmenté de 30 à 40 % ces dernières années, l’impôt foncier ne suffit plus à combler les besoins croissants.
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