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17 mars 2020 Environnement

L’élaboration du Plan de conservation des milieux naturels de la Ville de Drummondville va bon train

En droite ligne avec l’engagement numéro 12 de sa Planification stratégique 2017-2022, la Ville de Drummondville agit pour protéger et mettre en valeur les milieux naturels sur son territoire en procédant à l’élaboration de son tout premier Plan de conservation des milieux naturels, attendu pour juin 2021.

De fait, la Ville lance la troisième phase du travail qui lui permettra notamment de cartographier les milieux à conserver et à mettre en valeur, d’établir une stratégie de conservation de ces milieux, et de terminer le plan directeur de protection des milieux naturels.

« L’environnement occupe une place extrêmement importante au sein de la Ville de Drummondville depuis qu’elle s’est dotée, entre autres, d’une toute première Planification stratégique dont l’un des trois piliers est la protection de l’environnement. Le Plan de conservation des milieux naturels, qui chemine bien, est une des mesures que la Ville met en place afin d’accélérer la transition écologique requise pour protéger notre planète. Je suis confiant que la Ville possède tous les outils nécessaires pour mener à bien cette transition », a expliqué M. Yves Grondin, maire de Drummondville.

« Les milieux naturels rendent plusieurs services essentiels à notre collectivité, notamment la gestion des eaux pluviales, la réduction de la chaleur ambiante et la protection de la biodiversité. Mais ils contribuent également à notre santé mentale et physique, notre développement économique et au maintien de la valeur foncière. Il est donc essentiel de conserver les milieux naturels d’intérêt sur notre territoire dans une perspective de développement durable », a déclaré M. John Husk, conseiller municipal du district 5 et président de la Commission de l’environnement.

La démarche de la Ville a débuté par une revue rigoureuse de la littérature existante concernant les plans d’autres villes, une prise d’information auprès d’experts lors d’ateliers, de forums, et de consultations publiques. Ainsi, les professionnels du Service de l’environnement de la Ville de Drummondville ont pu définir les contours de la réflexion à mener pour que le plan à venir soit en ligne avec le contexte drummondvillois. Ils ont alors analysé la valeur écologique des milieux naturels et défini la vocation à prioriser. Par la suite, plusieurs consultations supplémentaires seront menées auprès des citoyens, sous différentes formes. En temps et lieu, la Ville invitera la population à s’exprimer.

Quelle vision pour le Plan de conservation et le Plan d’action?

Il fait consensus auprès des gestionnaires et des élus de la Ville de Drummondville que la gestion du territoire doit évoluer, d’ici 2030, pour que la population jouisse d’un cadre de vie où les milieux naturels s’harmonisent au paysage urbain de façon à maximiser les services écologiques rendus, notamment ceux ayant trait à la gestion des eaux de surface, et ce, dans un contexte d’adaptation aux changements climatiques. Par service écologique, il est entendu les bénéfices que les humains soutirent des milieux naturels, comme la pollinisation, l’épuration des eaux ou la production d’oxygène.

Une vision pour la protection de l’environnement au niveau local

La Ville de Drummondville se positionne depuis plusieurs années au cœur de l’action pour faire une différence sur le plan environnemental, et cette mobilisation au niveau municipal porte ses fruits, que ce soit pour la gestion des matières résiduelles, la mobilité durable ou la restauration des milieux aquatiques préoccupants. Elle franchit maintenant une étape supplémentaire en élaborant un plan engageant pour que les milieux naturels de haute valeur écologique soient conservés, c’est-à-dire, protégés, utilisés de façon durable ou restaurés.

La situation des milieux naturels à Drummondville

Soulignons que les milieux naturels comprennent les milieux hydriques, humides, boisés et ouverts. Les milieux hydriques regroupent la rive, le littoral et les zones inondables des cours d’eau et des plans d’eau. À Drummondville, ils représentent 505 km de cours d’eau et 3 172 hectares, soit 12 % du territoire. Les milieux humides, quant à eux, sont composés d’étangs, de marais, de marécages et de tourbières répartis sur 2 430 hectares, soit 9 % de la ville. Les milieux boisés comptent les grands massifs forestiers ainsi que les petits îlots boisés. Ils composent près de 12 000 hectares, soit 46 % de Drummondville. Enfin, les milieux ouverts comprennent les friches, les prairies et les pâturages et recouvrent 1 388 hectares, soit 5 % du territoire drummondvillois.

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