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6 avril 2022 Économie

Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre

Travailleurs étrangers temporaires : la Ville joint sa voix à une mobilisation régionale

Tout comme des dizaines d’intervenants socioéconomiques de la région Centre-du-Québec, la Ville de Drummondville exhorte le gouvernement fédéral à réduire les délais de traitement des demandes pour les travailleurs étrangers temporaires, dès maintenant, et ce, pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre et favoriser la productivité des entreprises du milieu.

 

C’est à l’invitation de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) que le conseil municipal a adopté une résolution en ce sens, lundi soir, en séance ordinaire. Dans le contexte actuel de la pénurie de main-d’oeuvre et à l’approche de la saison estivale, il appert primordial qu’Ottawa mette rapidement en place des solutions pour diminuer les délais.

 

« Il en va de la croissance, de la viabilité et du maintien de la bonne santé financière de nos entreprises. La situation actuelle met en péril les opérations d’entreprises, de plus en plus nombreuses. Les employeurs peinent à recruter suffisamment de ressources humaines pour répondre à la demande, à un point tel qu’elles n’ont d’autre choix que de refuser des contrats et doivent limiter leur croissance », a affirmé la mairesse de la Ville de Drummondville, Stéphanie Lacoste, qui préside également le conseil d’administration de la Société de développement économique de Drummondville (SDED).

 

Délais de traitement trop longs
Avant juillet 2021, les délais de traitement étaient d’environ trois mois pour la réception de la réponse des instances gouvernementales fédérale et provinciale à la demande Étude de l’impact sur le marché du travail (EIMT) et du Certificat d’acceptation du Québec (CAQ). Ceux-ci dépassent maintenant parfois les cinq à six mois de traitement, auxquels il faut ajouter de 8 à 15 semaines supplémentaires, soit les délais de traitement du permis de travail qui varie selon le pays d’origine du candidat.

 

« La pénurie de main-d’oeuvre n’est pas prête de s’estomper, au contraire. Elle demeurera un des défis majeurs auxquels les employeurs continueront de faire face au cours des prochaines années. D’où la nécessité d’agir maintenant », a insisté Mme Lacoste.

 

Soulignons que les signataires d’une lettre instituée par la CCID proposent des pistes de solution aux autorités gouvernementales, notamment la mise en vigueur de nouvelles listes de professions admissibles au traitement simplifié, tout comme des améliorations et des assouplissements qui sont déjà dans les cartons d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.

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