Aux côtés de nombreux intervenants

La Ville joint sa voix pour obtenir un financement durable pour les centres-villes

À l’instar de plusieurs municipalités de la province, la Ville de Drummondville joint sa voix à un vaste mouvement qui réclame des gouvernements supérieurs un véritable plan et un financement durable pour soutenir la vitalité des centres-villes.

Une résolution en ce sens a été adoptée en janvier par le conseil municipal, témoignant ainsi de l’importance que les autorités municipales accordent à la préservation du cœur de la communauté drummondvilloise, le centre-ville.

« Des mesures circonscrites ont permis, ces dernières années, de soutenir certains centres-villes de façon ponctuelle. Il est aujourd’hui temps de changer d’échelle pour générer des effets réels, durables et structurants », a insisté Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville.

Avec ses quelque 1700 espaces publics de stationnement sur rue et hors rue, le centre-ville de Drummondville est à la fois accessible et animé. À l’initiative de la Commission de développement du centre-ville et du projet Fortissimo (CDCVPF), de nombreux gestes concrets ont d’ailleurs été posés au cours des 18 derniers mois pour dynamiser le secteur, notamment la réalisation d’une murale en hommage à Rita Letendre, l’aménagement de la place éphémère Girouard, la tenue de nouvelles activités à la place Saint-Frédéric (festival Allo le monde, Drummond Halloween, etc.), le développement de la marque territoriale Oh!centre, l’instauration d’un parcours ludique, et plus encore. Autant d’initiatives saluées par les commerçants, résidents et visiteurs du centre-ville, qui constatent que la Ville de Drummondville passe de la parole aux actes.

Des solutions connues

Loin d’uniquement réclamer un financement accru et stable, la Ville de Drummondville et les autres signataires y vont plutôt d’une série de propositions innovantes, notamment l’instauration de mesures favorables à la densification des centres-villes, la mise en oeuvre d’une stratégie de localisation exemplaire des édifices publics, du soutien à la reconversion des bâtiments ainsi que l’intégration de mesures de rénovation écoénergétique.

« Longtemps tenus pour acquis, les centres-villes comme le nôtre font face à des périls sérieux que nous ne pouvons affronter seuls. La concurrence des mégacentres commerciaux et du commerce électronique, la crise de l’habitation et la montée de l’itinérance touchent particulièrement les secteurs centraux. Il est de plus en plus difficile pour nos centres-villes de jouer leur double rôle de noyaux civiques et de locomotives du développement. Pourtant, leur vitalité est indispensable. Une action collective est donc plus que nécessaire », a souligné Catherine Lassonde, conseillère municipale du district no 3 et présidente de la CDCVPF.

Au nombre des signataires de cette déclaration issus de la société civile, notons le Chantier de l’économie sociale, la Fédération des chambres de commerce du Québec, Vivre en ville, Rues principales, Piétons Québec, l’Ordre des urbanistes du Québec, Espace Muni et le Centre d’écologie urbaine, entre autres.