À Drummondville, pour faire du développement, autrement, la vision du conseil municipal est d’aménager des écoparcs industriels pour soutenir la croissance de notre milieu. Cette vision prend racine dans la Planification stratégique 2023-2027 de l’organisation municipale.
Dans un écoparc, l’innovation et le développement respectent les principes du développement durable. Ainsi, la Ville de Drummondville souhaite s’inspirer des meilleures pratiques en matière de développement durable, de verdissement, de gestion des eaux pluviales et de mobilité pour faire de ces nouveaux espaces industriels des écoparcs, de véritables milieux de vie.
Mobilité durable, synergie industrielle et développement durable sont des éléments centraux à ces nouvelles zones industrielles. L’aménagement d’écoparcs industriels permettra également de saisir des opportunités en lien avec le développement de la Vallée de la transition énergétique (parc portuaire et industriel de Bécancour).
Le concept d’écoparc fait intervenir dans un même lieu l’optimisation de la performance économique et la réduction de l’impact environnemental et de la consommation de ressources des activités qui s’y trouvent.
Les mesures appliquées pour atteindre ces objectifs peuvent être regroupées sous trois types : l’aménagement et l’urbanisme durables, la gestion environnementale et l’écologie industrielle. L’ampleur de ces mesures peut être variable, mais pour qu’un territoire puisse se voir attribuer la dénomination d’«écoparc industriel», il appert que ces trois types de mesures, de même que des structures de coopération, devraient être présentes.
Un écoparc, c’est une zone d’activité économique gérée de manière proactive, notamment par l’association des entreprises en présence, interagissant positivement avec son voisinage, et dans laquelle les mesures d’aménagement et d’urbanisme durables, de gestion environnementale et d’écologie industrielle concourent à optimiser l’utilisation de l’espace, de la matière et de l’énergie, à soutenir la performance et le dynamisme économique, tant des entreprises que de la communauté d’accueil et diminuer les charges environnementales locales.
Source : MAMROT, 16 juillet 2012. Les écoparcs industriels, Pierre Blais, urbaniste, et Nicolas Fontaine, aménagiste
La Ville de Drummondville a besoin de développer de nouveaux terrains industriels pour maintenir sa croissance économique, et ce, afin de répondre aux besoins estimés en terrains industriels pour les 25 prochaines années.
Plus d’une dizaine d’entreprises ont manifesté le besoin d’agrandir leurs entreprises, mais notre incapacité de leur offrir des opportunités de croissance pourrait les inciter à se relocaliser. La moyenne des pieds carrés industriels vendus par la Ville au cours des 10 dernières années est supérieure à 1 million de pieds carrés.
Encore aujourd’hui, la Ville de Drummondville est caractérisée par son secteur manufacturier, comme en témoigne la valeur foncière uniformisée de ce secteur. Drummondville est l’une des villes dont la fonction industrielle est des plus importantes au Québec, et l’aménagement d’écoparcs industriels permettra de garder une position distinctive à cet égard.
En outre, la population de la MRC de Drummond, et plus spécifiquement de la Ville de Drummondville, est en croissance depuis plus de 15 ans. Comparativement aux autres municipalités de taille similaire, il s’agit de la municipalité au Québec ayant la plus importante variation de population entre 2011 et 2021, avec 10,3 % d’augmentation. Parallèlement, une croissance de 6,5 % de la population est anticipée d’ici 2031.
Deux projets d’écoparcs sont en planification par les équipes municipales.
À plus court terme, une zone d’un peu plus de 1 million de pieds carrés est située dans le secteur Saint-Charles, en bordure de l’autoroute Jean-Lesage (20).
À moyen terme, le développement économique drummondvillois passera par l’aménagement d’un écoparc de grande ampleur dans le secteur Saint-Nicéphore, en bordure de l’autoroute Joseph-Armand-Bombardier (55). La zone visée permettrait le développement de quelque 28 millions de pieds carrés, dans la continuité de la Vitrine 55.
Les sites retenus se sont démarqués comme étant ceux ayant le moins d’impacts selon une grille d’analyse comportant sept critères d’évaluation : agricole, environnement, urbanisme, développement économique, sociopolitique, financier et mise en œuvre.
Ce sont les sites qui auront le moins d’impacts sur l’environnement et la population. En effet, les milieux humides y sont moins importants que dans les autres sites étudiés, et les milieux naturels y sont également moins d’intérêt qu’ailleurs.
En ce qui concerne la conservation des milieux naturels, le design de la trame de rue, basé sur le respect des milieux humides d’intérêt et des bandes de protection riveraines des cours d’eau, permettra de conserver une importante superficie verte au cœur des écoparcs. Par le fait même, ces aménagements viendront minimiser les nuisances potentielles, tels le bruit et la poussière. Une sensibilité sera aussi accordée à la circulation aux abords des écoparcs afin de minimiser les impacts et assurer la qualité de vie des résidents des environs.
De plus, les deux projets font preuve d’une saine gestion de l’urbanisation puisqu’ils concentrent les activités industrielles près des grandes infrastructures de transport (autoroutes 20 et 55).
Il est de la volonté de la Ville de desservir ses écoparcs industriels avec le réseau de transport en commun et accessible. L’intégration aux projets de réseaux de transport actifs pour les rendre accessibles par d’autres modes de transport que l’automobile sera analysée.
Les écoparcs proviennent des besoins exprimés par le milieu et visent à lui fournir les infrastructures nécessaires à son développement.
Outre l’acquisition des terrains visés pour l’écoparc industriel du secteur Saint-Nicéphore (des pourparlers ont d’ailleurs été entamés avec les propriétaires terriens), de nombreuses autres étapes doivent être franchies avant d’entreprendre la construction des infrastructures du site, notamment l’autorisation de l’agrandissement du périmètre urbain et la fourniture énergétique.
Il s’agit d’un projet de longue haleine qui se développera sur le long terme.
| Dates | Actions |
|---|---|
| 2024 | Études et plans directeurs du projet |
| 2024 | Consultation publique |
| 2024-2025 | Acquisition de terrains |
| 2026-2027 | Plans et devis phase 1 (incluant études géotechniques et environnementales) |
| 2026-2027 | Demandes d'autorisations ministérielles et financement |
| 2027-2028 | Début de la construction |
Consultez le communiqué de presse en cliquant sur le lien ci-dessous :
Une vision claire… et durable pour le développement économique à Drummondville!
Pour toutes questions relatives aux projets d’écoparcs, il suffit de contacter la Direction de l’ingénierie et de l’environnement, en composant le 311 (819 478-6550 de l’extérieur de Drummondville) ou, par courriel, à l’adresse : 311@drummondville.ca .
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